La campagne de financement L’heure est brave, lancée devant près de 300 personnes, a un double objectif : recueillir un milliard de dollars et susciter 200 000 gestes d’engagement de ses diplômés.
Jeudi 15 février 2024, à Montréal – Au moment où le monde s’inquiète des changements climatiques, de la croissance des inégalités sociales, de la cohabitation humains-machines, de la polarisation politique ou de l’émergence de nouvelles maladies, l’Université de Montréal lance L’heure est brave, la campagne philanthropique la plus ambitieuse de son histoire. Plutôt que d’être découragée par les mauvaises nouvelles qui inondent jour après jour les fils d’actualité, l’Université voit là une occasion de s’engager activement dans la recherche de solutions.
« Un milliard de dollars, c’est l’objectif que se donne l’Université de Montréal pour cette grande opération philanthropique. C’est du jamais vu pour une université francophone ici, au Québec, comme ailleurs. Mais c’est une somme qui est à la hauteur des ambitions que nous avons pour l’un des plus grands établissements universitaires du monde. Nous avons l’expertise de recherche, nous avons les idées. Tout ce qu’il nous manque, ce sont les moyens de les réaliser », a déclaré le recteur de l’UdeM, Daniel Jutras.
La campagne L’heure est brave entre aujourd’hui dans sa phase publique, mais la phase « silencieuse » bat son plein depuis quelque temps déjà et a permis d’atteindre 60 % de l’objectif double d’un milliard de dollars et de 200 000 gestes d’engagement de ses personnes diplômées. Cette phase a donc été porteuse de succès: on pense notamment au plus gros don jamais reçu au Canada pour la recherche fondamentale, soit 159 M$ de la Fondation Courtois, au don de 40 M$ de la Fondation Chopin-Péladeau et de Québecor pour le soutien à l’entrepreneuriat ou encore à celui du Dr Robert Bissonnette, qui a remis 6 M$ pour la création d’un centre pour la recherche en dermatologie, ou du Dr Sadok Besrour destiné à renforcer les capacités éducatives en Tunisie.
L’activité de lancement a aussi été l’occasion d’annoncer deux nouveaux dons. En effet, le chancelier, Frantz Saintellemy, et sa conjointe, la femme d’affaire Vickie Joseph, feront un don destiné à soutenir l’innovation pédagogique au moyen des nouvelles technologies, favorisant ainsi une meilleure accessibilité aux études supérieures. Et Julien BriseBois, directeur du Lightning de Tampa Bay et diplômé de l’UdeM, fera également un don. Une partie de celui-ci servira à créer des bourses, entre autres, à la maîtrise en recherche sur le leadership en contexte organisationnel de l’École de relations industrielles de la Faculté des arts et des sciences. Tandis que l’autre partie sera versée à la clinique juridique de l’UdeM et permettra aux étudiantes et étudiants de la Faculté de droit d’offrir un service d’accompagnement juridique aux fondateurs de jeunes entreprises. Ce don s’ajoute à un don qu’il avait fait en 2020 à l’équipe de hockey féminin des Carabins.
Les dons recueillis durant la campagne permettront à l’UdeM de rehausser l’expérience des étudiantes et des étudiants par le développement de leur plein potentiel. L’Université veut aussi créer, découvrir et innover pour servir le bien commun tout en contribuant à la santé de la planète, des humains et des animaux et en favorisant l’épanouissement des communautés. Quatre grandes priorités, quatre piliers fondateurs pour assoir cette grande campagne et qui sont autant d’occasions de faire progresser la société.
Le vice-recteur aux relations avec les diplômés et à la philanthropie, Michael Pecho, a réuni un cabinet de campagne qui conseille et accompagne l’UdeM dans l’atteinte de ses objectifs. Nicolas Duvernois, fondateur et président-directeur général de Duvernois Esprits Créatifs, Louis Gagnon, chef de la direction pour le Canada d’Intact Corporation financière, Marie-Josée Gagnon, présidente et fondatrice de CASACOM, et Ravy Por, associée en intelligence artificielle et données chez Deloitte Canada, ont été recrutés comme coprésidentes et coprésidents de la campagne L’heure est brave.
« Nous avons décidé de nous engager pour redonner à notre alma mater, pour inciter les entrepreneurs et nos partenaires à suivre notre exemple. Nous souhaitons ainsi participer à la résolution des enjeux mondiaux de façon pérenne. Nous mettrons nos réseaux et nos connaissances à la disposition de l’UdeM pour que cette campagne soit une réussite sur toute la ligne », ont-ils exprimé d’une même voix.
« Je suis très heureux de pouvoir compter sur des personnes de grand talent, toutes diplômées de l’UdeM, pour nous guider dans notre ambitieuse entreprise. Je n’ai aucun doute que ces leaders, respectés et reconnus dans leurs milieux, pourront inspirer d’autres personnes à s’engager et à faire de cette campagne philanthropique un succès », a affirmé Michael Pecho.
Treize personnalités publiques se joignent aussi au mouvement et ont accepté de jouer le rôle d’ambassadrices de L’heure est brave. Ces titulaires d’un diplôme de l’UdeM sont une source d’inspiration dans la société et seront les visages de la campagne. Sébastien Benoit, Julien BriseBois, Émilie Castonguay, Michel Jean, le Dr Sébastien Kfoury, Stéphane Laporte, Marc Laurendeau, Michel Leblanc, le Dr Mathieu Nadeau-Vallée, la Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, Alexandra Stréliski, Kim Thúy et Marie-José Turcotte participeront au rayonnement de la campagne et inciteront d’autres personnes diplômées à s’engager.
« Au-delà de l’objectif de recueillir un milliard de dollars, je lance aux membres de la communauté de l’UdeM un appel à prendre part au développement de notre établissement en mettant leur temps et leur expertise au service de la relève. Que ce soit par du bénévolat, du mentorat, un don ou une participation à des activités organisées par l’Université de Montréal, je vous invite à contribuer à l’objectif tout aussi ambitieux d’atteindre 200 000 gestes d’engagement durant la campagne », a conclu Daniel Jutras.